Exploring the Social Face of Urban Mobility: Daily Mobility as Part of the Social Structure in Spain

This article considers the social aspects of daily mobility, which is studied as a social product, based on significant family strategies and social practices. Our analysis shows the importance of variables such as the lifecycle of households, class trends and family networks as well as class, gender and generational sub‐cultures. The different forms of daily mobility are seen to be linked to other social strategies (residential, labour, sociability, etc.) that create a varying range of social situations. Urban and mobility policies, urban dispersion, greater automobile use and new trends in the socio‐technical organization of cities exert a great influence on these unequal social positions, promoting new forms of exclusion and social risks. Based on the study of a medium‐sized city in Southern Europe (Pamplona‐Iruñea, the regional capital of Navarra), which is developing fast from a concentrated pattern to one of residential dispersion based on greater automobile use, an analysis is carried out into how family mobility strategies tie in with different sociological profiles. The study aims to provide interesting theoretical and methodological reflections on mobility that will be of use to professionals, institutions and civil movements working in the field of mobility regulation. Resumé Cet article s’intéresse aux aspects sociaux de la mobilité quotidienne, laquelle est étudiée en tant que produit social, en fonction de stratégies familiales et de pratiques sociales significatives. L’analyse montre l’importance de variables telles que le cycle de vie des ménages, les tendances de classe et les réseaux familiaux, ou encore les sous‐cultures de classe, de genre et générationnelles. Les différentes formes de mobilité quotidienne apparaissent liées à d’autres stratégies sociales (résidence, travail, sociabilité, etc.), celles‐ci créant toute une variété de situations sociales. Les politiques de la ville et de la mobilité, la dispersion urbaine, l’usage accru de l’automobile, ainsi que de nouvelles tendances dans l’organisation sociotechnique des villes, influent considérablement sur ces situations sociales inégales, tout en favorisant de nouvelles formes d’exclusion et de risques sociaux. A partir de l’étude d’une ville moyenne du sud de l’Europe (Iruñea‐Pamplune, capitale régionale de la Navarre) qui évolue rapidement d’un schéma concentré vers une dispersion résidentielle grâce à un usage accru de l’automobile, une analyse examine comment les stratégies de mobilité des familles rejoignent différents profils sociologiques. Ce travail vise à produire des réflexions théoriques et méthodologiques sur la mobilité qui soient intéressantes et pertinentes pour les experts, les institutions et les mouvements civils impliqués dans la régulation de la mobilité.