Les bas salaires en juillet 1974

[spa] Desde el ano 1972, la elevación de los salarios ha ido experimentando una nueva fase de acceleración : de un promedio del 10,5 % en el transcurso de los anos 1969 a 1972, el ritmo de elevación anual del coeflciente de remuneración por hora trabajada de los obreros ha pasado a un 14,0 % entre 1972 y 1973 y a un 11,4% a lo largo del primer semestre del ano 1974. Intervino simultáneamente un cambio : el salario minimo se elevó con mayor rapidez que el promedio de los salarios a partir de los primeros meses de 1972, y mas aun en 1973 y en 1974. La discusión sobre bajas remuneraciones, la cual prosiguió, pone de manifesto nuevas cifras, de lo cual se desprende que ya no se sabe por donde se encuentra uno. Por tanto, es imprescindible determinar nuevamente de modo preciso los elementos de dicha discusiôn procurando dar actualidad a las diversas estadisticas relativas a bajas remuneraciones y sacar conclusiones respecto a julio de 1974. Aparece en la yema del debate la noción de sueldo minimo. El desarrollo del SMIG (sueldo mfni- mo interprofesional garantizado) y más adelante del SMIC (sueldo mínimo interprofesional de crecimiento) demuestra que dos conceptos dan a entender, uno tras otro o simultáneamente, esta noción : el SMIC puede ser, o bien el mínimo « vital », o bien el punto más bajo en la jerarquia de los salarios. El segundo de esos conceptos es, al parecer, el que ha ido imperando poco a poco. Hay empeno, en efecto, en situar el SMIG con relaciôn al promedio de los salarios : se mantuvo por debajo de dicho promedio hasta el ano 1968, mas parece que desde entonces recuperô. Este articulo brinda luego un ensayo de evaluaciôn del numéro de asalariados cuya remuneración no Mega a los mil quinientos francos netos al mes : en junto, la tercera parte de los asalariados en 1° de julio de 1974, entre los cuales aproximadamente la mitad son mujeres que trabajan en el sector privado y los très cuartos en la rama del vestido. La diferencia entre Paris y provincias tambien es de consideración. [fre] Depuis 1972, la croissance des salaires a connu une nouvelle phase d'accélération : de 10,5 % en moyenne au cours des années 1969 à 1972, le rythme d'accroissement annuel du taux de salaire horaire des ouvriers passe à 14,0 % entre 1972 et 1973, et 11,4 % au cours du seul premier semestre 1974. En même temps, un changement se produit : le salaire minimum augmente plus vite que la moyenne des salaires, dès les premiers mois de 1972 et surtout en 1973 et 1974. Le débat sur les bas salaires, qui s'est poursuivi, met en scène de nouveaux chiffres : on ne sait plus exactemnt où l'on en est. Il est donc nécessaire de préciser à nouveau les éléments de ce débat en essayant d'actualiser les différentes statistiques sur les bas salaires et de faire le point en juillet 1974. Au centre de la discussion apparaît la notion de salaire minimum. L'évolution du SMIG (puis du SMIC) montre que deux conceptions sous-entendent tour à tour ou simultanément cette notion : le SMIC peut être soit le minimum vital soit le point le plus bas de la hiérarchie des salaires. C'est cette seconde conception qui semble s'être imposée peu à peu. On s'attache en effet à situer le SMIC par rapport à la moyenne des salaires : au-dessous de cette moyenne jusqu'en 1968, il semble l'avoir rattrapée depuis. L'article présente ensuite un essai d'évaluation du nombre de salariés payés moins de 1 500 francs nets par mois : globalement un tiers des salariés au 1 *r juillet 1974, mais près de la moitié des femmes du secteur privé et des trois quarts des salariés de la branche habillement. L'écart entre Paris et la province est aussi important. [eng] Increase in wages has come to know since 1972 a new phase of acceleration : with a medium rate of 10,5 % between 1969 and 1972, the annual increase rythm of the rate of workers hourly wage changes to 14 % between 1972 and 1973 and to 11,4 % in the course of the first term of 1974. At the same time, a change is brought about : minimum wage increases more speedily than average wages, since the first months of 1972, especially in 1973 and 1974. Discussion regarding low wages, which has pursued, brings up new figures, so that one does not really know how far he is. It thus becomes necessary to specify once again the items of the discussion by intending bringing up-to-date the various statistics on low wages and drawing an inference in July 1974. The discussion brings up the notion of minimum wage. The evolution of minimum rate of wage, (growth minimum rate of wage afterwards) points out that two conceptions imply this notion either by turns or simultaneously : minimum rate of wage can either be the living wage or the lowest point in wages hierarchy. Apparently this last conception seems gradually to prevail. One effectively intends placing the minimum rate of wage with regard to average wages : it remained below average until 1968, but seems to have recovered since then. The article presents afterwards an essay on evaluation of the number of workers whose net monthly wage does not reach 1 500 francs : on the whole, a third of wage-earners on July 1st, 1974, but nearly half of women belonging to the private sector of the economy, and three quarters of wage-earners working in the clothing branch. The gap between Paris and provinces is important too.