Plural Governance, Participation and Democracy in Cities

In recent years there has been a growing interest in new participatory forms of urban governance. This introduction provides readers with a basic review of current debates in the literature and a summary of the articles presented in the symposium. The introduction highlights two major tensions in the literature. First, many scholars operate under an assumption that plural actors can achieve a lasting and rational consensus on certain issues. Others believe that where there is consensus, there is also a silenced margin. For these critics, rather than focusing on building power‐laden consensus, it is better to recognize and respect conflict and difference as normal parts of the governance process. Second, the introduction considers some of the possibilities for cross‐national comparisons of participatory governance regimes. Scholars should not limit their analyses to institutional designs across countries but assess the importance of particular sociopolitical contexts in giving formal institutions their actual meanings and functions. Résumé Dernièrement, les nouvelles formes participatives de gouvernance urbaine ont fait l'objet d'un intérêt accru. Ce texte introductif présente un bilan rapide des débats qui animent la littérature actuelle, ainsi qu'une synthèse des articles proposés pour le symposium. On trouve deux lignes d'opposition principales dans les publications. En premier lieu, de nombreux chercheurs partent du principe qu'une pluralité d'acteurs peut atteindre un consensus durable et rationnel sur certains sujets. D'autres sont convaincus que s'il y a consensus, une minorité est également réduite au silence ; selon eux, au lieu de se consacrer à bâtir un consensus dans un rapport de force, il vaut mieux admettre et respecter conflit et différence comme des composantes normales du processus de gouvernance. En second lieu, cette introduction envisage certaines possibilités de comparaisons transnationales de systèmes de gouvernance participative; les spécialistes ne devraient pas limiter leurs analyses aux concepts institutionnels internationaux, mais évaluer plutôt l'importance des contextes sociopolitiques particuliers lorsqu'il s'agit de donner aux institutions formelles leur sens et fonctions réels.