Spillover Effects of Fraud Allegations and Investor Sentiment

We examine whether a stock price spillover effect spreads through the method of listing or country of origin and whether this spillover effect changes when investor sentiment shifts. Using a sample of fraud allegations against Chinese companies that became public through Chinese reverse mergers (CRMs), we investigate whether firms that experienced negative spillover effects on their stock prices are those from the same country and/or with the same method of listing as the firms accused of fraud. We first show that the negative spillover effect channeled through the firm's country of origin becomes stronger when investor sentiment about Chinese companies becomes pessimistic, as evinced by significant declines in the stock prices of non‐fraudulent Chinese companies, including both CRMs and Chinese IPOs. Second, we show that the negative spillover effects on CRMs are stronger than those on Chinese IPOs and non‐Chinese reverse mergers, suggesting that both country and listing method are applicable to CRMs. Our findings indicate that (i) investor sentiment plays an important role in the spillover process involving fraud allegations and (ii) while the two channels could coexist, negative spillover effects that spread through the country of origin play a more prominent role than those that spread through the method of listing. Retombées des allégations de fraude et attitude des investisseurs Les auteurs se demandent si les retombées des cours boursiers se propagent du fait de la méthode d'inscription boursière ou du pays d'origine et si ces retombées changent lorsque l'attitude des investisseurs varie. À l'aide d'un échantillon d'allégations de fraude à l'endroit de sociétés chinoises qui ont fait appel public à l'épargne au moyen de prises de contrôle inversées (PCI), ils examinent la possibilité que les sociétés dont les cours boursiers ont subi des retombées négatives sont des sociétés du même pays et (ou) ayant la même méthode d'inscription boursière que les sociétés accusées de fraude. Ils montrent en premier lieu que les retombées négatives canalisées par le pays d'origine de la société deviennent plus importantes lorsque l'attitude des investisseurs à l'égard des sociétés chinoises tourne au pessimisme, comme l'indiquent les déclins importants des cours boursiers des sociétés chinoises n'ayant pas de fraude à se reprocher, et cela tant dans le cas des PCI chinoises que dans celui des premiers appels publics à l'épargne (PAPE) chinois. Ils montrent en second lieu que les retombées négatives sont plus importantes dans le cas des PCI chinoises que dans celui des PAPE chinois et des PCI non chinoises, ce qui laisse croire qu'aussi bien le pays que la méthode d'inscription boursière s'appliquent aux PCI chinoises. Selon les constatations des auteurs : 1) l'attitude des investisseurs joue un rôle important dans la propagation des retombées mettant en cause des allégations de fraude ; et 2) bien que les deux voies de propagation puissent coexister, les retombées négatives qui se propagent par le pays d'origine jouent un rôle plus déterminant que celles qui se propagent par la méthode d'inscription boursière.