Downturn in French manufacturing labour productivity in 2023: findings and improvement drivers[Baisse de la productivité du travail dans l’industrie en France en 2023 : un constat et des leviers d’action]

In 2023, a number of factors, including absenteeism and unfilled jobs, affected the quantity and productivity of hours worked in manufacturing. Work-study placements increased at 27% of companies, while 11% of firms reported an increase in labour hoarding. Among the determinants of the downturn in labour productivity since end-2019, 92% of companies signaled higher raw material and energy costs, while 40% highlighted supply difficulties. Companies also cited hiring difficulties (81%), and a lack of skills (60%) or qualifications (43%) among recruited personnel. According to respondent companies, the main drivers that will boost productivity include actions to reduce labour mismatches and tackle skills shortages and investments in more efficient equipment. However, some firms mention that insufficient financial capacity, a lack of in-house skills or regulatory uncertainty may be holding them back from implementing these solutions. En 2023, divers facteurs ont affecté la quantité et la productivité des heures travaillées dans l’industrie manufacturière, notamment l’absentéisme et les emplois vacants. L’alternance a de nouveau progressé dans 27 % des entreprises, et la rétention de main-d’œuvre s’est accrue dans 11 % des entreprises. Parmi les déterminants de la baisse de la productivité du travail depuis fin 2019, 92 % des entreprises ont cité la hausse du coût des matières premières et de l’énergie, et 40 % des difficultés d’approvisionnement. Parallèlement, les entreprises ont souligné les problèmes de recrutement (81 %) ainsi qu’un manque de compétences (60 %) ou de qualification du personnel recruté (43 %). Les principaux leviers d’amélioration de la productivité selon les entreprises sont une meilleure adéquation de leur main-d’œuvre et l’investissement dans des équipements plus performants. Mais certaines s’estiment freinées par le manque de capacité financière, de compétences en interne ou encore l’incertitude réglementaire pour passer à la mise en œuvre.