Main Features of the Public Employment Service in the Slovak Republic

This report documents the main features of the Public Employment Service (PES) in Slovak Republic, with attention to unemployment benefit administration as well as employment services. The current institutional structure was established in 2004. The Central Office of Labour, Social Affairs and Family (COLSAF), a budget organisation of the state, governs 46 territorial local offices, corresponding to the needs of labour market administration rather than the political division of the country into districts. The local offices administer social assistance benefits and state social support1. They also take jobseekers’ applications and supporting documentation for unemployment insurance (UI) benefits, but subsequent administration is now handled by the national Social Insurance Agency. Local offices are now allowed to outsource many employment services, including the professional counselling of jobseekers. In a context of restrictions on staff numbers, by 2006 they had contracted about 8% of total spending on placement and related services out to external providers. Expenditure on placement and related services, not including general management and administration costs, is estimated here to be about 0.07% of GDP, which is around the OECD average, although the Slovak Republic has long had the highest, or near-highest, unemployment rate in the OECD. Since 2004, unemployment has fallen sharply, and employment service staffing has increased: by 2006, there were on average 116 registered jobseekers per front-line local-office staff member (counting information, counselling and placement officers) which was a big improvement on the workload indicators a few years earlier. Le présent rapport décrit les principaux aspects du Service public de l'emploi (SPE) en République slovaque, en s'attachant à la gestion des allocations de chômage autant qu’aux services d'emploi. La structure institutionnelle actuelle date de 2004. Le Bureau central du travail, des affaires sociales et de la famille, un organisme financé par le budget de l'État, coordonne 46 antennes locales, dont l'implantation correspond davantage aux besoins de l'administration du marché du travail qu'aux découpages du territoire en districts. Les antennes locales administrent les prestations d'aide sociale et de soutien social de l'État2. Elles reçoivent également les inscriptions comme demandeur d’emploi et les justificatifs à fournir pour l’indemnisation au titre du chômage, mais le traitement ultérieur de ces dossiers est maintenant assuré par l'Agence nationale d'assurance sociale. Les antennes locales sont désormais autorisées à externaliser un grand nombre de services, notamment l'accompagnement professionnel des demandeurs d'emploi. Dans un contexte de réduction d'effectifs, elles sous-traitaient ainsi en 2006 l'équivalent d'environ 8 % de leurs dépenses globales au titre du placement et des services connexes. On estime ici que ces dépenses globales, sans compter les charges d'administration générale, représentent environ 0.07 % du PIB, ce qui correspond à peu près à la moyenne des pays de l'OCDE, bien que la République slovaque a eu pendant longtemps le taux de chômage le plus élevé ou quasiment le plus élevé. Depuis 2004, ce taux a toutefois beaucoup diminué, tandis que les effectifs du service de l'emploi se sont étoffés : on comptait en moyenne 116 demandeurs d'emploi inscrits par conseiller (accueil, orientation, placement) dans les antennes locales en 2006, soit une nette amélioration par rapport aux ratios enregistrés il y a quelques années.