Lost and found?: The cost of job loss in France

Combining the longitudinal dimension and the retrospective calendar of the French Labour Force Survey (2003-2011), we analyse the labour market transitions and outcomes of workers who were dismissed for economic reasons. This study analyses the re-employment patterns of displaced workers and their earnings losses, as is common in the literature, as well as the consequences of displacement for other aspects of job quality. Results suggest that the cost of involuntary job loss is important and goes beyond the fall in earnings. Workers who are made redundant face relatively long spells of non-employment before getting back to work and their new jobs tend to be of lower quality than their pre-displacement jobs along a number dimensions. Re-employed displaced workers suffer a monthly wage penalty of 15-20% and are, on average, nine times as likely to lose their job again as are workers who have not been made redundant. In addition, displaced workers are more likely to work part-time once re-employed, and to have fewer paid holidays and lower job authority than had they not been dismissed, though these differences tend to fall over time. Dans cette étude, nous analysons les transitions et les performances sur le marché du travail des salariés qui ont été licenciés pour motif économique. Pour ce faire, nous utilisons la dimension longitudinale de l’Enquête Emploi en continu (2003-2011) combinée avec le calendrier rétrospectif. Nous examinons les perspectives de réemploi des employés licenciés pour motif économique ainsi que les conséquences de la perte d'emploi sur le salaire et d'autres indicateurs de la qualité de l'emploi. L'analyse montre que les conséquences de la perte involontaire d'emploi sont importantes et ne se limitent pas à une perte de revenus. Les employés licenciés pour motif économique non seulement les subissent une longue période de non-emploi, mais lorsqu’ils sont réemployés, la qualité de leur emploi généralement moindre. Une fois réemployés, ils subissent une perte de salaire d'environ 15-20% et ont neuf fois plus de chance de perdre à nouveau leur emploi que s'ils n'avaient pas été licencies. De plus, ils ont une plus forte probabilité de travailler à temps partiel, ont moins de vacances et de responsabilités, bien que la différence s'amenuise au cours du temps.