Austria's Deepening Economic Integration with Central and Eastern Europe

The Austrian economy has benefited substantially from the expansion of economic ties with Central and Eastern Europe, which has provided a significant boost to growth, productivity, competitiveness, profits and (more controversially) aggregate employment. Indeed, among the older EU member states, Austria has benefited the most from the transition of the Central and Eastern European countries from planned economies to market economies, and the subsequent entry into the EU of the ten new member states, mostly from Central and Eastern Europe, in 2004. However, important segments of the population in Austria, and in particular low-skilled and semi-skilled workers in the manufacturing sector, appear to have been adversely affected by these developments. There is thus a need for policy measures to help those segments of the workforce that have had difficulty coping with growing competition from Central and Eastern Europe. Furthermore, more can be done to make Austria a more attractive location for highly skilled and well qualified expatriate workers and to maintain Vienna’s position as a central hub for multinationals operating in the region. These include, in particular, the need to strengthen eastern transportation links and to reduce to a minimum bureaucratic hurdles and red tape for foreign enterprises seeking to operate out of Vienna. L'intégration économique croissante de l'Autriche avec l'Europe centrale et orientale L'économie autrichienne a fortement bénéficié du développement de ses relations économiques avec l'Europe centrale et orientale, qui a sensiblement renforcé la croissance, la productivité, la compétitivité et les bénéfices des entreprises, ainsi que l'emploi total – encore que le bilan soit plus mitigé à cet égard. En fait, parmi les anciens États membres de l'Union européenne (UE), c'est l'Autriche qui a tiré le plus grand profit de la transition des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) de l'économie planifiée vers l'économie de marché, puis de l'adhésion des dix nouveaux États membres, situés pour la plupart en Europe centrale et orientale, qui ont rejoint l'UE en 2004. Néanmoins, il semble que ces évolutions aient eu des conséquences préjudiciables sur des segments importants de la population autrichienne, en particulier sur les travailleurs peu qualifiés et semi-qualifiés du secteur manufacturier. Les pouvoirs publics doivent donc prendre des mesures pour aider les catégories de main-d'oeuvre ayant des difficultés à faire face à la concurrence croissante des PECO. En outre, les autorités peuvent déployer davantage d'efforts pour rendre le territoire autrichien plus attractif pour les travailleurs expatriés hautement qualifiés et très compétents, ainsi que pour préserver la position de Vienne en tant que plaque tournante pour les multinationales présentes dans la région. À cet égard, il serait notamment nécessaire de renforcer les voies de communication orientales, ainsi que de réduire au minimum les obstacles bureaucratiques et les formalités administratives pour les entreprises étrangères qui souhaitent faire de Vienne leur base d'opérations.