Reaping the benefits of global value chains in Turkey

Despite major progress, Turkey still lags behind most comparable countries in terms of exported value added per capita. Its remarkable economic performance over the past 15 years has not been sufficiently backed by gains in export market shares, in particular when measured in value added terms. While Turkey incorporates an increasing share of foreign value added in its own exports, its capacity to provide intermediate inputs to other countries’ exports is still limited. This paper argues that Turkey’s participation in global value chains remains below potential owing to institutional features that hamper efficient allocation of capital and labour, obstacles inherent in bilateral trade agreements and entry regulations, underdeveloped human capital and insufficient investment in innovation, R&D and knowledge-based capital. Progress along these dimensions would strengthen Turkey’s backward and forward trade linkages and contribute to rebalancing its growth model. The adjustment process towards a more export-oriented economy operating on a level playing field needs to be flanked by dedicated industrial, social and environmental policies to alleviate adverse consequences on displaced firms and workers and the ecosystem. Tirer les avantages des chaînes de valeur mondiales en Turquie Malgré des progrès, la Turquie accuse toujours un retard par rapport à la plupart des pays comparables en termes de valeur ajoutée exportée par habitant. Sa performance économique remarquable au cours des 15 dernières années n'a pas été suffisamment soutenue par des gains de parts de marché à l'exportation, en particulier lorsque ceux-ci sont mesurés en valeur ajoutée. Alors que la Turquie intègre une part croissante de valeur ajoutée étrangère dans ses propres exportations, sa capacité à fournir des intrants intermédiaires pour les exportations d'autres pays est encore limitée. Ce papier fait valoir que la participation de la Turquie dans les chaînes de valeur mondiales reste inférieure à son potentiel en raison de caractéristiques institutionnelles qui entravent l'allocation efficace du capital et du travail, des obstacles inhérents aux accords commerciaux bilatéraux et des règlements d'entrée de professions, du capital humain sous-développé et de l'insuffisance des investissements dans l'innovation, la R & D et le capital de connaissances. Progresser dans ces dimensions permettrait de renforcer les liens commerciaux en amont et en aval de la Turquie et de contribuer à rééquilibrer son modèle de croissance. Le processus d'ajustement vers une économie plus orientée vers l'exportation opérant avec des règles du jeu équitables doit être encadré par des politiques industrielles, sociales et environnementales dédiées à atténuer les conséquences néfastes sur les entreprises et les travailleurs déplacés et l'écosystème.