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Depuis 2018, le Ghana est considéré par le Fonds monétaire international (FMI) comme le bon élève de l'Afrique. Bon élève dans le respect de la démocratie qui lui permet d'attirer de nombreux investisseurs mais, aussi, bon élève de par les résultats économiques obtenus pour réduire son inflation et relancer sa croissance économique, suite à un programme d'ajustement structurel, soutenu par le FMI, mis en place en 2015, et qui s'est achevé en 2019. Ces résultats, le Ghana les doit au courage politique de ses dirigeants, à la sagesse de sa population et au processus de développement engagé à partir de l'exploitation et de la valorisation de ses ressources naturelles : cacao, or et hydrocarbures, essentiellement. Suite à la pandémie économique, consécutive à la Covid-19, mais, aussi, suite à la crise pétrolière qui l'a précédée, les prévisions faites à la fin de l'année 2019, concernant les années 2020 /2021 et 2022, ne sont plus d'actualité. Et aujourd'hui, en juillet 2020, les défis à relever par l'économie du pays sont nombreux et complexes. Parmi ceux, prioritaires, que nous avons privilégiés dans le cadre de cette étude, il y a celui de la sécurité alimentaire d'un pays, qui dépassera les 50 millions en 2050, et ceux concernant la valorisation de ses ressources naturelles. Les accords passés avec le Maroc, plus particulièrement avec le Groupe OCP dans le cadre de la construction d'une usine de production d'engrais en territoire ghanéen, vont permettre de relever ce premier défi. Concernant la valorisation de ses ressources naturelles, le Ghana va pouvoir bénéficier, à court et moyen termes, d'un rebond spectaculaire des cours de l'or, lui permettant de compenser la diminution des recettes attendues de l'exploitation de ses champs pétroliers, conséquence d'un baril qui ne devrait guère rebondir durablement au-delà des 40 /45 dollars, toujours à moyen et long termes.
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