Un meilleur enseignement en Communauté fran aise - Nous le pouvons si nous le voulons

Les performances de notre enseignement obligatoire ne sont pas brillantes au vu de comparaisons internationales. Cet enseignement est pourtant parmi les mieux financés, et le taux dÕencadrement est particuli rement généreux. On nÕaméliorera pas la situation en continuant à dépenser plus tout en maintenant le fonctionnement actuel. La question centrale est celle de lÕorganisation de notre syst me dÕenseignement. Nous pourrions faire bien mieux en nous inspirant de pays qui obtiennent des résultats supérieurs aux n™tres. La proposition faite ici sÕinspire de la culture et de la pratique associatives, ancrées chez nous depuis longtemps. Elle se base sur quelques principes : liberté et responsabilité des écoles et des enseignants, évaluation, décloisonnement, responsabilisation des él ves et des parents. Les établissements scolaires seraient appréciés sur base des progr s quÕils auront fait accomplir à leurs él ves, et non du niveau atteint par ceux-ci, lÕévaluation tenant compte de leur niveau de départ. Les écoles seraient incitées, financi rement et en encadrement, à accueillir des él ves de tous niveaux et de tous milieux sociaux. Elles disposeraient de plus de liberté quant à lÕaffectation du temps de travail de leurs enseignants à différentes activités, et à lÕutilisation des moyens financiers attribués par le Minist re. Mais les statuts et les salaires des enseignants continueraient à relever du Minist re, de m me que le financement des écoles. DÕautres questions sont abordées : le nécessaire décloisonnement entre réseaux et la restructuration des Pouvoirs Organisateurs ; des mesures concr tes pour faire face à la paradoxale pénurie dÕenseignants ; la problématique de la régionalisation de lÕenseignement. Enfin, un appel est lancé à la conclusion dÕun nouveau Pacte scolaire francophone engageant les partis démocratiques et les Régions wallonne et bruxelloise.