SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE. L'humain au coeur des innovations

SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE : L'HUMAIN AU COEUR DES INNOVATIONS L'expression "société de la communication" renvoie désormais à une réalité bien concrète, celle d'une information circulant de façon intensive et incessante, une réalité où l'information est partagée dans son émission comme dans sa réception à une échelle mondialisée, et où son flux croît de manière exponentielle. L'apparition des nouvelles technologies de l'information et de la communication (et notamment le www - world wide web) a permis son essor dans les années 1990 et s'est accompagnée du maillage d'équipements techniques et numériques adéquats dans l'espace public (administrations, institutions, établissements d'enseignement etc.) comme dans l'espace privé (entreprises, foyers, etc.). Mais plus encore qu'une simple question de circulation de l'information, c'est bien la possibilité réellement offerte de transformer l'information en connaissance qui pose question. En effet transformer cette société de la communication en société de la connaissance repose sur la prise de conscience de la valeur de la connaissance, c'est-à-dire des plus values qu'elle peut générer tant au niveau de l'éducation, de la formation, de la recherche, du développement technologique et de l'innovation que des échanges culturels, de la liberté d'expression et du renouvellement des formes de démocratie. La société de la connaissance constitue alors le socle de nouveaux processus instrumentaux (utilisation des bases et des entrepôts de données, systèmes d'information, pilotage, reporting, benchmarking etc.), organisationnels (mode projet, innovation ouverte, nouvelles formes de travail etc.) de nouvelles orientations de politiques publiques (e-learning, e-santé, e-administration etc.) et plus généralement de comportements innovants dans toutes les strates de la société (blog, second life, serious game, MOOCs…). Elle constituerait en outre la base d'une nouvelle économie du savoir, car la connaissance semble désormais revêtir une valeur économique. La production de connaissances, l'expertise, la créativité, l'innovation sont considérés comme des objets économiques échangeables, commercialisables, contractualisables.