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Les problèmes de déplacements dans les grandes villes de province n'ont cessé de croître depuis les années 1950, dus dans un premier temps à une forte croissance démographique urbaine, aggravés par la diffusion de la motorisation. Depuis le début des années 1970, on a essayé d'apporter une solution à la gestion physique de ces flux en pratiquant une relance de l'offre en transport collectif. Cette politique a mis en jeu des masses financières qui ont subi des dérives importantes, tant en terme d'investissement que d'exploitation, et placé les comptes des entreprises de transport dans une situation de déficit structurel. Le financement est actuellement réalisé par trois agents économiques : les usagers, les entreprises à travers le versement transport, et les collectivités locales. Dans l'évolution du financement des transports collectifs urbains, il y a eu au cours du temps un effet de substitution de la part des usagers par celles des collectivités locales et du versement transport. A partir de la fin des années 70, les contributions publiques étant de plus en plus contraintes par des niveaux de prélèvements fiscaux acceptables, et le versement transport stagnant, le problème de l'adaptation entre un niveau de ressource limité et la gestion d'un système de plus en plus coûteux représentait le principal défi. Le retour à un certain degré de croissance à la fin des années 80 a constitué un ballon d'oxygène pour le financement, en permettant notamment une forte croissance du produit du versement transport. Mais il a fait apparaître un second écueil : une crise des déplacements urbains. Sous l'effet de la croissance, les encombrements, qui n'avaient certes pas cessé durant la phase précédente, se sont accrus d'une manière beaucoup plus importante. Entrerait-on dans une nouvelle crise des déplacements urbains ? Peut-on l'éviter en prenant un certain nombre de mesures appropriées ? Afin de mesurer et d'apporter des éléments d'aide à la décision pour contrer cette double crise - crise financière et crise des déplacements urbains -, nous avons élaboré un modèle de simulation du financement des transports collectifs, le modèle "QUINQUIN"1, appliqué à l'agglomération lyonnaise. Cette appellation est une abréviation de "qualités introduites, quantités insolvables". Après avoir présenté l'architecture générale du modèle (1.) et les invariants sur lesquels repose le modèle (2.), nous présenterons un historique du réseau lyonnais et les hypothèses que nous avons retenues pour décrire le réseau de transports collectifs en 2005 (3.), avant de délivrer les résultats des simulations qui peuvent être faites à cet horizon à partir du modèle (4.). En annexes (6), nous présentons l'ensemble des fiches de résultats issus du modèle.
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