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Réalisée au Sénégal de 2018 à 2020, cette étude a pris notamment appui sur les monographies de dix établissements supérieurs privés identifiés sur la base d'une typologie raisonnée, auprès desquels ont été réalisés 172 entretiens. Au Sénégal le secteur privé contribue à élargir l'offre d'enseignement supérieur à l'échelle du pays. De plus en plus d'établissements sont créés surtout dans la capitale, et dans une moindre mesure en région, pour répondre à une demande de formation croissante, résultant des progrès de la scolarisation. Ce secteur a émergé dans les années 1990 et 2000 en lien avec la libéralisation de l'économie, s'imposant progressivement comme une alternative face aux dysfonctionnements des universités publiques. Il a permis d'élargir l'offre de formation, l'orientant davantage vers le marché local de l'emploi. Mais sa structuration est encore en devenir, et rares sont les établissements privés qui dispensent une formation au-delà du master, voire des cursus homologués par les instances nationales et panafricaines. L'offre de formation privée attire néanmoins les apprenants en leur donnant l'opportunité de travailler dans les entreprises privées, ou - pour les instituts les plus prestigieux - de poursuivre des études à l'étranger ou faire des stages dans de grandes entreprises. Elle reste tout de même très inégalitaire : les meilleurs établissements sont situés dans les quartiers centraux de la capitale, tandis que les banlieues et les régions abritent des établissements de second rang ; ces derniers pratiquent aussi des coûts moins élevés, permettant aux familles aux revenus modestes d'assurer la scolarité à leurs enfants. Par ailleurs, certains étudiants inscrits dans le public peuvent utiliser une partie de leur bourse d'étude pour payer des écoles privées, et nombre d'enseignants du public effectuent des vacations dans le privé ; il y a donc une porosité entre les deux sphères, souvent préjudiciable aux institutions publiques.
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