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- Sylvain Zeghni
(LVMT - Laboratoire Ville, Mobilité, Transport - IFSTTAR - Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux - UPEM - Université Paris-Est Marne-la-Vallée - ENPC - École des Ponts ParisTech)
Abstract
plutôt que celle de possession. Il s'agit de faire face à la surconsommation engendrée par notre société, et à ses conséquences en termes écologiques. Le principe de la consommation collabo-rative est l'utilisation partagée de biens que nous possédons. Ainsi devient-il possible de louer un appartement ou une chambre chez l'habitant pour un court séjour, de se déplacer en autopartage ou covoiturage. Le développement des plateformes collabo-ratives permet la croissance de cette nouvelle forme de consommation. Ainsi, en matière de location de propriété en ligne, un réseau comme Airbnb est présent dans 190 pays et 34 000 villes et propose une offre de plus de 300 000 logements. En 2013, c'est plus de 10 millions de nuitées qui ont été réservées sur cette plateforme d'intermédiation entre loueurs de biens et visiteurs. Durant l'été 2013, Airbnb a réussi la performance d'avoir plus de réservation de nuitées à New York que l'ensemble des hôtels du groupe Hilton dans cette même ville. Si Airbnb est l'un des sites les plus connus de mise en partage de biens, il reste assez rudimentaire. D'autres sites, par exemple Onefinestay, proposent eux aussi une mise en relation directe entre loueurs de bien et visiteurs mais y ajoutent des applications permettant aux visiteurs de vivre comme un habitant du quartier (guide de restaurants locaux, de spectacles, plan de quartiers, etc.). Il s'agit alors de faire vivre une expé-rience locale aux visiteurs et pas seulement d'être une plateforme de mise en relation. Pour le visiteur, il s'agit de vivre une expé-rience authentique, de découvrir un quar-tier, ses habitants, de vivre comme eux. De grandes villes engagent aujourd'hui des bloggeurs pour donner des conseils sur leurs quartiers, les pratiques recommandées. De nouvelles pratiques De consommation Le secteur du tourisme n'échappe pas aux nouvelles tendances de la consommation. Ainsi, la consommation collaborative connaît un fort développement depuis cinq ans. À la source de l'émergence de la consomma-tion collaborative se trouve l'idée de partage D e nouvelles pratiques de consom-mation, essentiellement basées sur l'utilisation des technologies de l'informa-tion mais non exclusivement apparaissent. La consommation collaborative en est un exemple important bousculant, non sans risque, les modèles économiques tradition-nels des prestataires. Pratiques de consommation touristique : regard économique Du point de vue macroéconomique, la consommation touristique intérieure, c'est-à-dire l'ensemble des dépenses des visiteurs (touristes et excursionnistes) en France, que celles-ci soient liées directement ou indirectement au tourisme, s'élevait en 2012 à 149 milliards d'euros soit 7,33 % du PIB. On peut constater que depuis 2005, le poids de la consommation touristique intérieure évolue peu passant de 7,17 % du PIB en 2005 à 7,33 % en 2012. Toutefois, cette faible progression cache une évolution des pratiques de consommation qui renouvelle le modèle économique des différents prestataires.
Suggested Citation
Sylvain Zeghni, 2014.
"Pratiques de consommation touristique : regard économique,"
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halshs-01183402, HAL.
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RePEc:hal:journl:halshs-01183402
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