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- Thomas Loilier
(NIMEC - Normandie Innovation Marché Entreprise Consommation - UNICAEN - Université de Caen Normandie - NU - Normandie Université - ULH - Université Le Havre Normandie - NU - Normandie Université - UNIROUEN - Université de Rouen Normandie - NU - Normandie Université - IRIHS - Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme et Société - UNIROUEN - Université de Rouen Normandie - NU - Normandie Université)
- Albéric Tellier
(NIMEC - Normandie Innovation Marché Entreprise Consommation - UNICAEN - Université de Caen Normandie - NU - Normandie Université - ULH - Université Le Havre Normandie - NU - Normandie Université - UNIROUEN - Université de Rouen Normandie - NU - Normandie Université - IRIHS - Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme et Société - UNIROUEN - Université de Rouen Normandie - NU - Normandie Université)
Abstract
Si de nombreux travaux ont mis en évidence les atouts de la forme réseau qui emprunte à la fois au marché et à la hiérarchie (THORELLI, 1986 ; MILES et SNOW, 1986 ; LUNDVALL, 1988), il faut bien reconnaître que la multiplicité des approches n'a pas facilité les tentatives de définition précise de cette notion [1]. Le terme de « réseau » est ainsi utilisé pour caractériser des associations d'organisations, le plus souvent de taille restreinte, qui combinent leurs ressources pour mieux répondre aux souhaits du marché (« réseaux d'entreprises »), des regroupements d'organisations autour d'une firme pivot qui mobilise des actifs au lieu d'en chercher la propriété (« entreprises en réseau ») ou encore des ensembles hétérogènes liant des acteurs, des connaissances scientifiques, des dispositifs techniques et des clients (« réseaux socio-techniques »). En outre, cette forme d'organisation réticulaire est souvent confondue avec les supports techniques qui permettent l'échange d'informations à l'intérieur de ce type de structure (« réseaux informatiques »). Dans ce contexte, cette recherche se veut ciblée et ne porte exclusivement que sur les réseaux d'innovation. Ceux-ci peuvent être définis comme des ensembles coordonnés d'acteurs hétérogènes (laboratoires privés ou publics, entreprises, clients, fournisseurs, organismes financiers…) qui participent activement et collectivement à la conception, à l'élaboration, à la fabrication et à la diffusion d'une innovation (d'après MAILLAT, 1996, p. 84). L'émergence de cette nouvelle forme d'organisation de l'activité innovatrice et la prolifération des accords portant sur les activités de R&D ont contribué à relativiser les arguments en faveur de l'internalisation, généralement présentée comme la meilleure garantie d'appropriation des bénéfices issus de l'innovation, la règle plutôt que l'exception La réponse généralement retenue pour expliquer l'émergence de ce type de structure est la nécessité pour l'innovateur d'accéder à des actifs complémentaires (TEECE, 1987) pour mener à bien son projet. Ces actifs correspondent à des moyens techniques, financiers ou commerciaux indispensables à la création et/ou à la diffusion de l'innovation. Pour les obtenir, l'entreprise innovatrice va être amenée à intégrer dans son projet des détenteurs de « compétences métier » (par exemple des concurrents qui maîtrisent des technologies clés), de « ressources managériales » (en marketing, droit, finance…), des « facilitateurs institutionnels », des clients pilotes, des distributeurs, et ainsi former une véritable « communauté » d'innovation. Notre travail s'intéresse aux différentes configurations que peuvent prendre ces communautés, plus particulièrement sous l'angle de la proximité entre les acteurs. L'objectif de cet article est, dans un premier temps (partie 1), de construire une typologie des réseaux d'innovation fondée sur le concept de proximité et dans un second temps (partie 2) de confronter cette construction théorique à la réalité des réseaux d'innovation en France.
Suggested Citation
Thomas Loilier & Albéric Tellier, 2001.
"La configuration des réseaux d’innovation : une approche par la proximité des acteurs,"
Post-Print
hal-02148379, HAL.
Handle:
RePEc:hal:journl:hal-02148379
DOI: 10.3917/reru.014.0559
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