Federal Taxes and Transfers Across Canada: Impact on Families

This paper provides a second look at the provincial distribution of federal net transfers (i.e., direct and indirect transfers received minus taxes paid) across family income groups and provinces, an issue that was previously addressed by Poschmann (1998). This paper uses the same database, mainly Statistics Canada’s Social Policy Simulation Database and Model (SPSD/M) and basically the same methodology to analyse the distribution of federal taxes and transfers across (census) families by province and by income group under a different set of assumptions regarding intergovernmental transfers. While our results are generally in accordance with Poschmann (1998), this study does not provide support for his conclusion that the federal government collects taxes from low-income Canadians in high-income provinces in part to fund transfers to higher-income residents of other provinces. Cette étude analyse la répartition provinciale des transferts fédéraux nets (transferts directs et indirects reçus moins impôts versés) par catégorie de revenu familial et par province. Cette recherche met à jour et approfondit une étude réalisée par Poschmann en 1998. Elle utilise la même base de données, soit la Base de Données et le Modèle de Simulation de Politique Sociale (BD/MSPS) de Statistique Canada, et une méthodologie semblable pour étudier la répartition de l’impôt fédéral et des transferts distribués par famille (de recensement), par province et par catégorie de revenus. Par contre, les hypothèses utilisées pour le traitement des transferts intergouvernementaux diffèrent de celles utilisées par l’étude précédente. Les résultats de ces deux analyses sont semblables, toutefois, contrairement à Poschmann, cette analyse ne confirme pas la conclusion que le gouvernement fédéral perçoit des impôts parmi les Canadiens à faible revenu résidant dans des provinces à revenu élevé pour financer en partie des transferts aux Canadiens à revenu élevé résidant dans des provinces moins bien nanties.