Les propriétaires de maisons ont-ils raison de craindre l’arrivée de logements sociaux dans leur quartier ?

Rising rents, residential reconversions and renovations are placing a segment of the urban population in extremely precarious conditions. One way to help low-income households is to access social housing. However, social housing does not always have a good press, even if most people say they are open to it and in favor of it. It's the "not in my backyard" phenomenon. Many associate the presence of social housing with a change in the socio-economic profile of their neighbourhood and are convinced that it will lower the value of their home. But what does the evidence say? Using Quebec City as a case study, the authors conclude that there is no single and simple answer. La hausse des loyers, les reconversions résidentielles et les rénovictions placent une frange de la population urbaine dans des conditions de précarité extrême. Une façon de venir en aide aux ménages à faibles revenus est l’accès à des logements sociaux. Or, le logement social n’a pas toujours bonne presse même si la plupart des gens s’y disent ouverts et favorables. C’est le phénomène du « pas dans ma cour ». Plusieurs associent la présence de logements sociaux à un changement du profil socio-économique de leur quartier et sont convaincus que cela diminuera la valeur de leur résidence. Mais qu’en disent les données probantes ? En prenant la ville de Québec comme étude de cas, les auteurs concluent qu’il n’existe pas de réponse simple et unique.