Rock temperatures and implications for cold region weathering. II: New data from Rothera, Adelaide Island, Antarctica

Rock temperature data collected at one‐minute intervals from both the horizontal surface and the four cardinal directions of a rock outcrop show the influence of record interval and aspect on the thermal regime of bedrock as it applies to cryogenic weathering. High frequency data are necessary to identify components of thermal stress fatigue and thermal shock events that play a significant role in rock breakdown. The northern aspect exhibits the lowest temperatures despite its apparent preferential orientation. At the 2 cm depth, temperatures on the northern and horizontal surfaces sometimes stayed above those for the rock surface despite the daytime energy input from solar radiation. Short‐term wind fluctuations are considered as a possible explanation. Because the rock temperatures are quite different from those of the air the latter can, in no way, be used as a surrogate for rock thermal conditions. The argument is made that one‐minute record intervals are required for thermal data if use is to be made of this information to help explain and understand the weathering regime. © 1998 John Wiley & Sons, Ltd. Les enregistrements de la température des roches obtenus avec des intervalles de 1 minute sur des surfaces horizontales et des affleurements exposés aux quatre directions cardinales, démontrent l'influence de l'intervalle d'enregistrement pour la compréhension du régime thermique du bedrock et, de ce fait, de l'altération cryogénique. Une grande fréquence de mesures est indispensable pour identifier les éléments responsables de la fatigue thermique, ainsi que les chocs thermiques qui sont très importants dans la rupture des roches. C'est pour des expositions au nord que les températures enregistrées ont été les plus basses, bien que cette orientation semble plus favorable. A 2 cm de profondeur, les températures de surfaces horizontales et de roches exposées au nord ont été parfois supérieures à celles de la surface de la roche et cela malgré l'énergie solaire. Des fluctuations du vent à courte période pourraient expliquer cette observation. Parce que les températures de la roche sont tout à fait différentes de celles de l'air, celles‐ci ne peuvent en aucune manière remplacer les températures de la roche. Des enregistrements des températures avec un intervalle d'une minute sont nécessaires si l'on veut utiliser ces données pour comprendre les phénomènes d'altération. © 1998 John Wiley & Sons, Ltd.