The Role of Pension Business Benefits in Institutional Block Ownership and Corporate Governance

We investigate whether potential pension contracting benefits lead institutions that provide pension services to acquire ownership blocks in firms and the implications of such blockholdings on the firms' corporate governance. We use the 2006 Pension Protection Act, which expanded pension participation in certain states, as a quasi‐exogenous shock and find an increase in block ownership by pension‐providing institutions in firms with substantial operations in affected states. Further, we find that the acquisition of a large block increases the likelihood that the institution will provide future pension services to the firm. With regard to corporate governance, we find that the acquisition of large pension blockholdings is associated with higher CEO pay and lower CEO turnover following poor financial performance. However, contrary to the prediction of the private benefits hypothesis, we do not find consistent evidence that large pension blockholdings are associated with declining firm profitability, suggesting that pension institutions are incentivized to exert monitoring to preserve the investment value of their blockholdings. Overall, our evidence is consistent with pension service institutions acquiring ownership blocks to obtain pension contracts, but our evidence does not support the prediction that they use their influence to compromise shareholder value. L'influence de l'acquisition de blocs d'actions par des institutions de gestion de retraite sur la rentabilité de l'institution et la gouvernance de l'entité émettrice Les auteurs cherchent à déterminer si les retombées contractuelles potentielles qu'anticipent les institutions offrant des services de gestion de retraite incitent ces dernières à faire l'acquisition de blocs d'actions de sociétés et quelles sont les conséquences de la détention de ces blocs d'actions sur la gouvernance des entités émettrices. Ils utilisent la Loi de 2006 sur la protection des pensions (Pension Protection Act), en vertu de laquelle la participation des institutions de gestion de retraite a été étendue dans certains États, à titre de choc quasi‐exogène et observent une hausse des blocs d'actions que détiennent les institutions de gestion de retraite dans des sociétés dont le volume des activités est important dans les États touchés. Les auteurs constatent en outre que l'acquisition d'un important bloc d'actions augmente la probabilité que l'institution fournisse ultérieurement des services de gestion de retraite à l'entreprise. En ce qui a trait à la gouvernance d'entreprise, les auteurs notent que l'acquisition d'importantes participations par les institutions de gestion de retraite est associée à une rémunération supérieure du chef de la direction et à un taux de rotation inférieur à la fonction de chef de la direction à la suite d'une piètre performance financière. Toutefois, contrairement à ce que laisse supposer l'hypothèse des « avantages propres », les auteurs ne relèvent pas de données qui concourraient à démontrer que la détention de participations importantes par les institutions de gestion de retraite est associée à un déclin de la rentabilité des entités émettrices, ce qui semble indiquer que les institutions de gestion de retraite sont enclines à exercer une surveillance dans le but de préserver la valeur de leur investissement. Dans l'ensemble, les données recueillies tendent à démontrer que les institutions de gestion de retraite font l'acquisition de participations pour obtenir des contrats, mais elles ne confirment pas l'hypothèse selon laquelle elles jouent de leur influence d'une manière qui compromet la valeur pour les actionnaires.