The Monitoring Effect of More Frequent Disclosure

This paper examines the monitoring effect of disclosure frequency from a shareholder perspective. For our analyses, we use a setting in the European Union in which reporting frequency requirements differed across and within countries before being harmonized by a directive requiring the implementation of quarterly disclosure. We investigate how both cross‐sectional differences in reporting frequency and their harmonization affect shareholders' ability to monitor managers. To gauge monitoring effects, we use shareholders' valuation of cash assets. We find that semi‐annual reporters exhibit lower cash valuation than quarterly reporters. Using a difference‐in‐differences approach, we show that these differences recede after semi‐annual reporters implement a higher reporting frequency. Our results are consistent with the notion that more frequent disclosure reduces expected agency costs by providing shareholders with the opportunity for timelier monitoring to constrain managers from expropriating corporate resources. In additional analyses, we find that this monitoring effect is robust to using alternative measures of the change in cash and agency costs as well as alternative benchmark groups. Further, we find stronger effects when corporate governance or earnings quality is low. Effet de surveillance lié à l'augmentation de la fréquence de publication de l'information financière Les auteurs étudient l'effet de surveillance lié à la fréquence de publication de l'information financière (fréquence de publication) dans la perspective de l'actionnaire. Le cadre de leurs analyses est celui de l'Union européenne, où les exigences quant à la fréquence de publication différaient entre les pays et à l'intérieur même de leur territoire respectif avant que ces exigences ne soient harmonisées par une directive prescrivant la publication trimestrielle de l'information. Les auteurs se demandent comment, d'une part, les différences transversales dans la fréquence de publication et, d'autre part, leur nivellement influent sur la capacité des actionnaires à surveiller les gestionnaires. Pour mesurer ces effets de surveillance, ils utilisent l'évaluation des actifs de trésorerie par les actionnaires. Les auteurs constatent que, chez les sociétés qui publient à intervalle semestriel, l'évaluation de la trésorerie est plus faible que chez celles qui publient à intervalle trimestriel. En appliquant une méthode d'écart des différences, ils montrent que ces différences se résorbent une fois que les sociétés qui publient à intervalle semestriel augmentent leur fréquence de publication. Les résultats obtenus vont dans le sens du principe selon lequel une fréquence de publication accrue réduit les coûts de délégation prévus en permettant aux actionnaires d'exercer une surveillance plus immédiate et d'empêcher ainsi les gestionnaires de s'approprier les ressources de l'entreprise. En procédant à des analyses supplémentaires, les auteurs notent que cet effet de surveillance résiste à l'utilisation d'autres mesures de la variation de la trésorerie et des coûts de délégation, de même qu'à celle d'autres groupes de référence. Ils observent en outre des effets plus marqués lorsque la gouvernance d'entreprise ou la qualité des résultats est faible.