Acquirer Internal Control Weaknesses in the Market for Corporate Control

This paper examines how disclosures regarding internal controls, required by sections 302 and 404 of the Sarbanes‐Oxley Act of 2002 (SOX), affect the market for corporate control. We hypothesize that acquirers with internal control weaknesses (ICWs) make suboptimal acquisition decisions based on poor‐quality information generated by their ineffective controls over financial reporting. We expect that such acquirers will be more likely to misestimate the value of their targets or the potential synergies from mergers, thereby overpaying for completed deals. Using a treatment sample of acquisitions made by acquirers that have disclosed ICWs and two matched control samples without ICW disclosures, we document that ICW acquirers experience a substantially more negative market response to acquisition announcements and have lower future performance than the two matched control samples without ICW disclosures. Overall, our results suggest that ineffective internal controls hinder decision making related to mergers and acquisitions (M&A). Les auteurs se demandent comment l'information relative au contrôle interne dont font état les sociétés, conformément aux articles 302 et 404 de la loi Sarbanes‐Oxley de 2002 (SOX), influe sur le marché de la prise de contrôle. Ils posent l'hypothèse selon laquelle les acquéreurs dont le contrôle interne présente des déficiences prennent des décisions non optimales en matière d'acquisition en se fondant sur des données dont la qualité laisse à désirer en raison de l'inefficacité des contrôles exercés sur l'information financière. Les auteurs s'attendent à ce que ces acquéreurs soient davantage susceptibles d'errer dans l'estimation de la valeur de leurs cibles ou de celle des effets de synergie potentiels découlant des fusions envisagées, et à ce que le prix auquel ils concluent leurs marchés soit donc supérieur à la valeur de la société acquise. À l'aide d'un échantillon de traitement regroupant des acquisitions réalisées par des sociétés qui font état de déficiences de leur contrôle interne et de deux échantillons de contrôle appariés constitués d'acquisitions de sociétés qui ne font pas état de déficiences de leur contrôle interne, les auteurs démontrent que les acquéreurs qui font état de déficiences de leur contrôle interne enregistrent une réaction du marché sensiblement plus négative aux annonces d'acquisition et affichent une performance ultérieure plus faible que les acquéreurs des deux échantillons de contrôle appariés constitués de sociétés qui ne font pas état de déficiences de leur contrôle interne. Dans l'ensemble, les résultats de l’étude semblent indiquer que l'inefficacité des contrôles internes nuit à la prise de décisions en matière de fusions et d'acquisitions.