Do IFRS‐Based Earnings Announcements Have More Information Content than Canadian GAAP‐Based Earnings Announcements?

Using an event‐study methodology, this study investigates whether the information content of earnings announcements changed for firms traded on the Toronto Stock Exchange (TSX) and the Canadian Venture Exchange (TSXV) following mandatory adoption of International Financial Reporting Standards (IFRS) in Canada. A priori, it may be argued that the information content of earnings would increase for both TSX and TSXV firms if IFRS earnings provided more value‐relevant information than Canadian GAAP earnings. Increased value relevance of information provided by IFRS earnings would likely reflect increased measurement of changes in net asset values based on expectations as opposed to realizations. Because values based on expectations are subject to greater divergence of opinion than values based on realizations, greater value relevance is likely to be accompanied by higher abnormal return volatility and abnormal trading volume during announcement periods. Consistent with this argument, we find that abnormal volatility and abnormal volume during earnings announcement periods were higher in post‐IFRS announcement periods than in pre‐IFRS announcement periods for firms traded on the TSX. We discriminate across the two exchanges in terms of information quality based on the mix of institutional and retail investors, analyst following, concentration in the oil, gas and mining sectors, and size of firm. We test for a residual difference in information content based on the more speculative nature of the TSXV exchange and find some evidence that divergence of opinion was higher for TSXV firms than TSX firms in the pre‐IFRS period but this residual difference does not carry through to the post‐IFRS period. Résumé À l'aide d'une méthodologie événementielle, les auteurs cherchent à déterminer si la valeur informative des résultats communiqués a changé, pour les sociétés dont les titres se négocient à la Bourse de Toronto (TSX) et à la Bourse de croissance du Canada (TSXV), à la suite de l'imposition de l'adoption des Normes internationales d'information financière (IFRS) au Canada. A priori, l'on pourrait avancer que la valeur informative des résultats communiqués est susceptible d'augmenter pour les sociétés inscrites à la TSX aussi bien qu'à la TSXV si les résultats établis selon les IFRS fournissent de l'information plus pertinente dans la détermination de la valeur que les résultats établis selon les PCGR du Canada. La pertinence accrue de l'information fournie par les résultats établis selon les IFRS dans la détermination de la valeur reflète sans doute le fait que la variation de la valeur des actifs nets est davantage établie en fonction des anticipations que des réalisations. Étant donné que les valeurs fondées sur les anticipations sont sujettes à une plus grande divergence d'opinion que les valeurs fondées sur les réalisations, la pertinence accrue de l'information dans la détermination de la valeur est susceptible d'être associée à une plus grande volatilité anormale des rendements et à de plus importants volumes anormaux de transactions au cours des périodes de communication des résultats. Conformément à ce raisonnement, les auteurs constatent que la volatilité anormale et les volumes anormaux au cours des périodes de communication des résultats sont plus élevés dans les périodes postérieures aux IFRS que dans les périodes antérieures aux IFRS dans le cas des sociétés inscrites à la TSX. Les auteurs différencient les deux bourses en ce qui a trait à la qualité de l'information en fonction de la proportion d'investisseurs institutionnels et d'investisseurs particuliers, du suivi des analystes, de la concentration dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l'exploitation minière, ainsi que de la taille de l'entreprise. Ils vérifient l'existence d'un écart résiduel dans la valeur informative attribuable à la nature plus spéculative de la TSXV et recueillent des données démontrant que la divergence d'opinion est plus grande dans le cas des sociétés inscrites à la TSXV que dans celui des sociétés inscrites à la TSX au cours de la période antérieure aux IFRS, mais que cet écart résiduel ne persiste pas dans la période postérieure aux IFRS.