Présentation du modèle "Administrations publiques"

[eng] Presentation of the «Administrations» model . by J. Bonacossa, A. Coutière, F. Péronnet. . The «Administrations» model was designed to answer a twofold preoccupation. Its prime purpose was a better appraisal of the interdépendances which exist between the different parts that make up France's Government administrations as a whole. In this respect, the description of the main institutional relations between them was indispensable, and enabled us to establish complete accounts for each of them. In connection with this, we strove to express, in terms of instruments of budgetary and fiscal policy, the margin within which economic authorities maneuver, without hesitating, out of a concern for realism, to regard as exogenous certain heavy trends on which the authorities globaly have little influence. . Our second preoccupation was to allow for the possibility of extending our reflection to the macroeconomic level In this perspective, the framework of National Accounts was used because it was the one best suited to satisfy this concern. Thus, in particular, the consistency needed in budgetary and monetary policies prompted the authors of the model to draw the major inferences that need be drawn from the mode of financing of the different balances and its effects on the rest of the economy. . The macroeconomic approach, which in France traditionaly grants preferential treatment to relations between households and entreprises, is thus completed by a more cogent consideration of relations between the public sector and the private sector. [fre] Présentation du modèle «Administrations» par J. Bonacossa, A. Coutière, F. Péronnet. Le modèle «Administrations» a été conçu pour répondre à une double préoccupation. La première est de mieux apprécier les interdépendannes qui existent entre les différentes parties qui constituent l'ensemble des administrations françaises. A cet égard, la description des relations institutionnelles les plus importantes entre elles est indispensable et aboutit à construire des comptes complets de chacune d'elles. Dans le même ordre d'idées, on s'est efforcé d'exprimer, en termes d'instruments de la politique budgétaire et fiscale, la marge de manœuvre des autorités économiques, sans hésiter d'ailleurs, dans un souci de réalisme, à considérer comme exogènes certaines tendances lourdes sur lesquelles les autorités ont globalement peu d'influence. . Le deuxième souci est de ménager la possibilité de prolonger la réflexion au plan macroéconomique. Dans cette perspective, le cadre de comptabilité nationale a été utilisé parce qu'il est le mieux à même de satisfaire cette préoccupation. Ainsi, en particulier, la cohérence nécessaire des politiques budgétaire et monétaire a incité les auteurs du modèle à tirer les principales conséquences du mode de financement des différents soldes sur le reste de l'économie. . L'approche macroéconomique qui privilégie traditionnellement en France les relations entre ménages et entreprises est ainsi complétée par une meilleure prise en compte des liaisons entre secteur public et secteur privé.