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Abstract
There is general puzzlement in both academic and policymaking circles about the supposed failure of the liberalization experiments that were undertaken in the mid- to late 1970s by some developing countries, particularly those located in the Southern Cone of Latin America (Argentina, Chile, and Uruguay). Initially these countries were in general commended for undertaking steps to remove restrictions on trade and capital flows, and other developing countries were encouraged to follow their example. More recently, however, the serious economic difficulties faced by these countries have given rise to some pessimism about the gains to be achieved from liberalizing the foreign sector. This turn of events has received considerable attention, and there is no shortage of reasons advanced for what occurred in the countries of the Southern Cone. This paper focuses on two particular sets of factors that are regarded as having played an important role in the turnaround. First, changes in the international environment--such as the deterioration in the terms of trade and the sharp increases in real interest rates in the international credit markets that occurred in the late 1970s and early 1980s--are believed to have had a relatively greater effect on countries that were in the process of opening up. Second, domestic policies--including fiscal, wage, and exchange rate policies--are now considered to have been inconsistent with the overall liberalization strategies. The analysis of the effects of these two factors is conducted through a series of simulations using a general equilibrium model designed specifically to study alternative opening-up strategies. From these simulations it is possible to determine how important these external and policy-related factors were in the eventual reversal of the liberalization experiments. The results of this study support the view that external shocks and inappropriate domestic policies played a significant part in undermining the experiments in liberalization. It is shown that the removal of trade barriers and capital controls entails certain costs even under ideal circumstances, and that such costs are significantly raised if the country is subjected to shocks from abroad and adopts inappropriate domestic policies. Although the country can clearly do little about the international situation, it would appear that some of the negative aspects of foreign disturbances and liberalization can be minimized by an appropriate blend of exchange rate, wage, and demand management policies. As it turned out, the policies in these other areas adopted by the Southern Cone countries in many ways worked against the overall liberalization strategies and, in combination with the external shocks, ultimately hastened the collapse of liberalization efforts in the region. /// L'échec présumé des tentatives que certains pays en développement, notamment ceux qui se situent dans le triangle méridional de l'Amérique du Sud (Argentine, Chili et Uruguay), ont faites, à titre expérimental, dans la seconde moitié des années 70, pour libéraliser les systèmes financier et commercial, ne laisse pas de provoquer une perplexité générale dans les milieux universitaires et gouvernementaux. Au départ, on n'hésitait pas généralement à faire l'éloge de ces pays qui prenaient des mesures pour éliminer les restrictions aux échanges commerciaux et aux mouvements de capitaux; on les citait même en exemple aux autres pays en développement. Depuis peu, toutefois, les graves difficultés économiques auxquelles se heurtent ces pays éveillent certains doutes quant aux avantages qu'il y aurait à libéraliser les échanges extérieurs. Le cours de cette évolution suscite un intérêt considérable, et nombreuses sont les hypothèses qu'on avance pour expliquer ce qui s'est produit dans les trois pays précités. La présente étude est consacrée plus particulièrement à deux groupes de facteurs qui paraissent avoir joué un rôle important dans le retournement de la situation. Le premier groupe comprend les changements qu'a subis l'environnement international: dégradation des termes de l'échange et fortes hausses des taux d'intérêt réels intervenues sur les marchés financiers internationaux à la fin des années 70 et au début des années 80; ces changements semblent avoir touché plus durement que d'autres les pays qui avaient entrepris de libéraliser leurs échanges. Le second groupe est celui des politiques que ces pays ont adoptées en matière de budget, de salaires et de taux de change et qui, estime-t-on maintenant, étaient incompatibles avec la stratégie globale de libéralisation. Pour analyser les effets de ces deux groupes de facteurs, on a effectué un certain nombre de simulations à l'aide d'un modèle d'équilibre général spécialement conçu pour l'étude des diverses stratégies de libéralisation possibles. A partir de ces simulations, on peut déterminer dans quelle mesure ce sont ces facteurs -- phénomènes extérieurs ou politique intérieure -- qui ont fait échouer en définitive les tentatives de libéralisation. Les résultats de cette étude confirment que les événements extérieurs et les politiques intérieures mal adaptées ont, dans une large mesure, sapé les efforts de libéralisation. Il en ressort que, même dans des conditions idéales, la suppression des restrictions aux échanges et aux mouvements de capitaux entraîne certains coûts, et que ces coûts augmentent considérablement si le pays considéré subit les contrecoups de tel ou tel phénomène extérieur et adopte une politique intérieure qui n'est pas appropriée à la situation. Il est vrai que le pays en question ne peut guère influer sur la situation internationale, mais il lui est possible, semble-t-il, d'atténuer certains des effets défavorables des bouleversements extérieurs et de la libéralisation en combinant de manière appropriée les politiques de taux de change, de salaires et de régulation de la demande. Il se trouve que les politiques adoptées dans ces domaines par l'Argentine, le Chili et l'Uruguay sont, en bien des façons, allées à l'encontre des objectifs de libéralisation et, conjuguées aux bouleversements extérieurs, ont en définitive précipité l'effondrement des efforts de libéralisation dans la région. /// Tanto en los cÃrculos académicos como entre las autoridades nacionales hay un clima de perplejidad ante el supuesto fracaso de los experimentos de liberalización realizados en la segunda mitad del decenio de los setenta en algunos paÃses en desarrollo, especialmente los situados en el Cono Sur de América Latina (Argentina, Chile y Uruguay). Inicialmente se elogió a estos paÃses por tomar medidas para eliminar las restricciones a las corrientes comerciales y de capital, estimulándose a otros paÃses en desarrollo a seguir su ejemplo. Sin embargo, más recientemente, las graves dificultades económicas que han enfrentado han dado lugar a un cierto pesimismo sobre las ventajas de la liberalización del sector externo. Este giro de los acontecimientos ha recibido considerable atención y son muchas las razones sugeridas para explicar lo ocurrido en los paÃses del Cono Sur. Este artÃculo se centra en dos series concretas de factores que se piensa han desempeñado un papel importante en ese caso. Primero, se piensa que la evolución de la situación internacional, como el deterioro de la relación de intercambio y las bruscas subidas de los tipos reales de interés en los mercados de crédito internacional a fines del decenio de 1970 y comienzos del decenio siguiente, ha tenido un efecto relativamente mayor en los paÃses que estaban en la fase de apertura. Segundo, se estima ahora que las polÃticas internas, entre ellas la polÃtica fiscal, salarial y cambiaria, han sido incongruentes con la estrategia global de liberalización. El análisis del efecto de estos dos factores se realiza mediante una serie de simulaciones utilizando un modelo de equilibrio general diseñado especÃficamente para estudiar otras posibles modalidades de apertura. Con estas simulaciones se puede determinar la importancia de estos factores externos y de polÃtica interna en el fracaso final de los experimentos de liberalización. Los resultados de este estudio respaldan la opinión de que las perturbaciones externas y polÃticas internas no adecuadas desempeñaron un papel negativo importante en los ensayos de liberalización. Se demuestra que la eliminación de las barreras al comercio y de los controles de capital conlleva ciertos costos, incluso en circunstancias ideales, y que tales costos aumentan considerablemente si el paÃs se ve sometido a perturbaciones externas y adopta polÃticas internas inadecuadas. Si bien es claro que el paÃs poco puede hacer respecto de la situación internacional, parece que algunos de los aspectos negativos de las perturbaciones externas y la liberalización pueden reducirse mediante una combinación acertada de polÃticas de tipo de cambio, salarial y de regulación de la demanda. Los hechos demuestran que las polÃticas adoptadas en estos otros campos en los paÃses del Cono Sur funcionaron en muchos sentidos en contra de las estrategias globales de liberalización y que, sumadas a las perturbaciones externas, aceleraron en última instancia el fracaso de los esfuerzos de liberalización emprendidos en la región.
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