Social Security and Household Saving in the United States: A Re-Examination (Sécurité sociale et épargne des ménages aux Etats-Unis: Un réexamen) (Seguridad social y ahorro familiar en Estados Unidos: un nuevo examen)

This paper examines the impact of the social security system on household saving in the United States. The theoretical properties of the transition period after large changes in benefits have not been sufficiently examined in earlier work; if the long-run result of a change is a fall in the savings rate, then as a natural consequence of stock/flow interactions, there must be a much larger fall in the short run, which may be beyond the bounds of historical experience. Previous studies, on balance, have found little convincing evidence for the existence of a significant depressing effect of social security wealth on household saving. They had added a social security wealth variable to a consumption function; however, if social security wealth is added, then the corresponding component of current and lagged disposable income should be subtracted. When new empirical work is conducted with this correction, the results--although still far from conclusive--favor the existence of a depressing effect. Another more fundamental problem is that, although the budget of the system must (roughly) balance, no such balanced budget constraint has been imposed in the construction of social security wealth data--a severe shortcoming. In the final section, a simpler approach is advocated. The earlier empirical research assumed that the social security system affected saving by causing individuals in the work force to alter their retirement saving plans. The empirical work in this section simply assumes that recipients of government transfers, because of their age or relative poverty, are likely to have higher propensities to consume than those who pay contributions. Consequently, transfer payments can have a substantial effect on saving simply by redistributing current income across heterogeneous groups. The empirical work that was conducted supported this approach, with its finding of a propensity to consume of unity out of transfers, compared with about 0.7 for nontransfer disposable income. /// Cette étude est consacrée à l'incidence du système de sécurité sociale sur l'épargne des ménages aux Etats-Unis. Les propriétés théoriques de la période de transition qui suit de profondes modifications des avantages procurés par le système n'ont pas été suffisamment examinées dans les travaux antérieurs; si le résultat à long terme d'une telle modification est un fléchissement du taux d'épargne, il doit donc se produire--conséquence naturelle des interactions stocks/flux--une chute beaucoup plus sensible à court terme, qui se situe peutêtre en dehors des limites de ce qui a pu être constaté dans le passé. Les études précédentes n'ont en général dégagé que peu de preuves convaincantes de l'existence d'un effet dépressif significatif qu'exercerait le patrimoine de sécurité sociale sur l'épargne des ménages. Dans ces études, une variable représentant le patrimoine de sécurité sociale était ajoutée à la fonction de consommation; toutefois, si l'on ajoute ce patrimoine de sécurité sociale, il convient alors de retrancher les composantes correspondantes du revenu disponible courant et décalé. Lorsque l'on effectue de nouveaux travaux empiriques compte tenu de cette correction, les résultats--bien que toujours loin d'être concluants--laissent entendre l'existence d'un effet dépressif. Autre problème plus fondamental encore, bien que le budget du système doive être (en gros) équilibré, aucune contrainte correspondant à un budget équilibré n'a été imposée pour l'établissement des données relatives au patrimoine de sécurité sociale, ce qui constitue là une grave lacune. Dans la dernière section, l'auteur préconise une approche plus simple. Dans les recherches empiriques antérieures, on supposait que le système de sécurité sociale influait sur l'épargne en incitant les individus appartenant à la population active à modifier leurs plans d'épargne pour leur retraite. Les travaux empiriques de cette section supposent simplement que les bénéficiaires de transferts publics, du fait de leur âge ou de leur pauvreté relative, ont probablement une propension plus élevée à consommer que les individus qui cotisent au système. En conséquence, les paiements de transferts peuvent avoir un effet sensible sur l'épargne, simplement en redistribuant les revenus courants parmi des groupes hétérogènes. Les travaux empiriques effectués sont venus appuyer cette approche puisqu'ils concluent à l'existence d'une propension à consommer égale à l'unité pour les revenus provenant de transferts, contre une propension de 0,7 pour les revenus disponibles autres que les transferts. /// En este estudio se examinan las repercusiones del sistema de seguridad social en el ahorro familiar en Estados Unidos. En trabajos anteriores no se han examinado detenidamente los aspectos teóricos del período de transición posterior a la introducción de modificaciones importantes en materia de prestaciones; si el resultado a largo plazo de una modificación de este tipo es una baja de la tasa de ahorro, debe producirse a corto plazo --como consecuencia natural de la interacción de la masa y las corrientes monetarias-- una disminución de la tasa de ahorro mucho mayor, que puede ir más allá de los límites habituales. Los estudios anteriores, en realidad, han aportado pocas pruebas convincentes de que la seguridad social tenga un importante efecto depresivo en el ahorro familiar. Se ha agregado una variable, que representa el ahorro canalizado a través de la seguridad social, a una función que representa el consumo; sin embargo, al introducir esa variable, habría que sustraer el respectivo componente de ingreso corriente y desfasado disponible. Los resultados del nuevo trabajo empírico, una vez efectuada esta corrección, si bien distan de ser definitivos, confirman la existencia de un efecto depresivo. Otro problema fundamental, que constituye una grave falla, es el siguiente: pese a que el presupuesto del sistema debe estar equilibrado (en términos generales), no se tomó en cuenta esta condición al elaborar los datos relativos a la riqueza de la seguridad social. En la última parte del estudio se propone un enfoque más sencillo. En las investigaciones empíricas previas se supuso que el sistema de seguridad social afectaba al ahorro al llevar a los individuos que integran la fuerza de trabajo a modificar sus planes de ahorro vinculados a la jubilación. En el trabajo empírico presentado en esta parte del estudio se supone simplemente que los beneficiarios de las transferencias públicas, en razón de su edad o grado relativo de pobreza, probablemente tendrán mayor propensión al consumo que los que hacen aportaciones. Por consiguiente, los pagos de transferencias pueden tener un pronunciado efecto en el ahorro al redistribuir el ingreso corriente entre varios grupos heterogéneos. El trabajo empírico realizado respalda este enfoque al determinar que existe una propensión al consumo igual a la unidad cuando el ingreso proviene de transferencias, frente a un consumo de aproximadamente 0,7, cuando el ingreso disponible no proviene de transferencias.