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Export-Import Responses to Devaluation: Experience of the Nonindustrial Countries in the 1960s (La réaction des exportations et des importations à la dévaluation: l'expérience des pays non industrialisés durant les années 1960) (Reacciones de la exportación y la importación a la devaluación: experiencia de los países no industriales en el decenio de 1960)

Author

Listed:
  • Avinash Bhagwat

    (International Monetary Fund)

  • Yusuke Onitsuka

    (International Monetary Fund)

Abstract

During the 1960s many nonindustrial countries devalued their currencies to cope with balance of payments difficulties. The paper assesses the response of merchandise exports and imports to 50 devaluations in 46 countries with the help of a few selected quantitative indicators, which are designed to be applicable to a varied cross section of countries. The countries studied can be divided into two main groups: one consisting of independent and discrete devaluations (Group A), and the other of two subgroups of countries which devalued in the wake of devaluations of the pound sterling in 1967 (Group B) and of the French franc in 1969 (Group C). As a rule, the devaluations in the independent group were substantially larger and occurred after a prolonged period during which there were balance of payments difficulties and the currency became increasingly overvalued. Meanwhile, the weak external payments position necessitated resort to restrictions on imports and use of ad hoc supports to maintain the competitiveness of exports. The devaluation was usually the occasion to simplify and rationalize the exchange and trade system. Most of the devaluations in Groups B and C countries became necessary because of their close commercial and financial relations with the United Kingdom and France. These devaluations occurred not so much to correct an existing fundamental disequilibrium as to avoid unfavorable repercussions on external commercial and financial relationships. Accordingly, some differences are observable in trade response of the two main groups. The principal conclusions of the paper are: (1) Since most Group A devaluations were accompanied by a reform of the exchange and trade system, the "effective" devaluation in terms of the impact on domestic currency prices of traded goods was substantially less than the nominal devaluation. This contrasts with the experience of industrial countries generally, as well as with the simplified theoretical analysis of exchange rate policy. In Groups B and C countries also, "effective" devaluation was smaller than "nominal," because of similar and simultaneous action by major trading partners. (2) In almost all cases in Group A, export performance was significantly better in the postdevaluation three-year period, compared with both the medium-term period and the three-year period preceding the devaluation. A major factor was the devaluation-induced transfer of resources to the external sector. However, in several instances when the devaluation was precipitated by a reversible adverse development, such as a poor crop or a fall in world market prices of exports, a part of the improved performance was a natural increase from the predevaluation trough. This general impression was confirmed when an adjustment was made for the growth of demand for imports in the industrial countries. (3) The evidence was somewhat less unequivocal with respect to the supply response as measured by the growth rate of export volume of the major primary commodities. This may be partly due to the fact that in many instances the domestic currency price received by producers of major primary product exports did not change pari passu with the devaluation. Also, the supply response of certain primary commodities may involve time lags. (4) Nearly half of the Group B countries, primarily those with higher "effective" rates of devaluation, experienced a significant expansionary effect on exports. Among the others, some were affected by adverse exogenous developments. In Group C, only five countries experienced some expansionary effects on exports because of low effective rates of devaluation and also because of the significance of factors other than price incentives, since many countries in this group are at an early stage of economic development. (5) There was no tendency for imports either to accelerate or to decelerate immediately prior to devaluation. In most cases, imports continued to grow in the postdevaluation period and in a majority of cases, at a higher rate than before. This suggests that the price effects of the devaluation were more than offset by other factors such as a higher level of domestic economic activity due to the expansion of exports, import liberalization measures, and greater foreign exchange availability from increased exports as well as capital inflows. /// Pendant les années 1960, bon nombre de pays non industrialisés ont dévalué leur monnaie pour remédier à leurs difficultés de balance des paiements. L'article étudie la réaction des exportations et des importations de marchandises à 50 dévaluations dans 46 pays et, pour ce faire, se fonde sur quelques indicateurs quantitatifs qui peuvent s'appliquer à une grande variété de pays. Les pays étudiés peuvent être classés en deux grands groupes: le premier comprend les pays ayant procédé à des dévaluations indépendantes et légères (groupe A), le second renferme deux sous-groupes de pays qui ont dévalué à la suite de la dévaluation de la livre sterling en 1967 (groupe B) et du franc français en 1969 (groupe C). En règle générale, les dévaluations des pays appartenant au groupe A ont été nettement plus prononcées et ont eu lieu après une longue période pendant laquelle ces pays avaient connu des difficultés de balance des paiements et leurs monnaies étaient devenues de plus en plus surévaluées. Entre-temps, la faiblesse de la position de leurs paiements extérieurs les avait contraints à imposer des restrictions aux importations et à prendre des mesures spéciales pour maintenir la compétitivité de leurs exportations. La dévaluation leur offrait d'ordinaire l'occasion de simplifier et de rationaliser leur système des changes et de commerce. La plupart des dévaluations effectuées par les pays des groupes B et C ont résulté des relations commerciales et financières étroites qu'ils entretenaient avec le Royaume-Uni et la France. L'objet de ces dévaluations était non pas tellement de corriger un déséquilibre fondamental existant mais plutôt d'éviter des répercussions défavorables sur les relations commerciales et financières extérieures. En conséquence, on peut constater dans la réaction des échanges commerciaux des deux principaux groupes certaines différences. Les principales conclusions de l'article sont les suivantes: 1) Etant donné que la majorité des dévaluations du groupe A étaient accompagnées d'une réforme du système des changes et du commerce, la dévaluation "effective" mesurée par l'incidence sur les prix en monnaie locale des marchandises échangées était sensiblement inférieure à la dévaluation nominale. Cela contredit généralement l'expérience des pays industrialisés ainsi que l'analyse théorique simplifiée de la politique des taux de change. Dans les pays des groupes B et C également, la dévaluation "effective" a été plus faible que la dévaluation "nominale" en raison des mesures similaires prises simultanément par leurs principaux partenaires commerciaux. 2) Dans pratiquement tous les pays du groupe A, le comportement des exportations a été notablement meilleur pendant les trois années qui ont suivi la dévaluation que pendant les trois années précédentes, aussi bien que pendant une période plus longue avant la dévaluation. Un facteur important a été le transfert de ressources vers le secteur extérieur engendré par la dévaluation. Toutefois, dans plusieurs cas où la dévaluation a été précipitée par un événement défavorable réversible, comme une mauvaise récolte ou une baisse du prix des exportations sur le marché mondial, l'amélioration du comportement a été due en partie à une augmentation normale par rapport au minimum enregistré avant la dévaluation. Cette impression générale est confirmée lorsqu'un ajustement est effectué pour tenir compte de l'expansion de la demande d'importations dans les pays industrialisés. 3) L'expérience est un peu plus ambiguë en ce qui concerne la réaction de l'offre telle qu'on peut la mesurer par le taux de croissance du volume des exportations des principaux produits de base. Cela peut être attribuable pour partie au fait que dans de nombreux cas le prix en monnaie locale reçu par les producteurs de produits de base importants n'a pas changé pari passu avec la dévaluation. De surcroît, la réaction de l'offre de certains produits de base peut être l'objet de retards. 4) Les exportations de près de la moitié des pays du groupe B, en particulier ceux dont les taux "effectifs" de dévaluation ont été plus élevés, ont enregistré une expansion considérable. Parmi les autres pays, certains ont été affectés par des développements exogènes défavorables. Dans le groupe C, en raison de l'ampleur restreinte des taux effectifs de dévaluation mais aussi par suite de l'importance de facteurs autres que les effets de prix, puisque de nombreux pays de ce groupe en sont encore à un stade de développement économique peu avancé, cinq pays seulement ont vu leurs exportations se développer. 5) Immédiatement avant la dévaluation, les importations n'ont pas eu tendance à s'accélérer ou à diminuer. Dans la plupart des cas, elles ont continué de progresser après la dévaluation et, dans la majorité des cas, à un rythme plus élevé qu'auparavant. Cela semble indiquer que les effets de la dévaluation sur les prix ont été largement compensés par d'autres facteurs tels que des mesures de libéralisation des importations, des ressources en devises plus grandes provenant d'une augmentation des exportations et des apports de capitaux et un niveau d'activité économique intérieure plus élevé en raison de l'expansion des exportations. /// Durante la década del sesenta muchos países no industrializados devaluaron sus monedas para hacer frente a dificultades de balanza de pagos. En este trabajo se evalúa la reacción de la exportación e la importación de mercancías a 50 devaluaciones en 46 países, usando varios indicadores cuantitativos seleccionados, concebidos para aplicarse a una muestra representativa de países. Los países estudiados pueden dividirse en dos grandes grupos: uno integrado por países con devaluaciones independientes y discretas (Grupo A) y el otro por dos subgrupos de países que devaluaron tras la devaluación de la libra esterlina en 1967 (Grupo B) y el franco francés en 1969 (Grupo C). Por regla general, las devaluaciones del grupo independiente fueron mucho mayores y ocurrieron después de un período prolongado de dificultades de balanza de pagos, durante el cual la moneda se fue sobrevaluando cada vez más. Al propio tiempo, la débil posición de pagos externos obligó a recurrir a restricciones de importación y a usar medidas especiales para mantener la competitividad de las exportaciones. Generalmente, con motivo de la devaluación se simplificó y racionalizó el sistema cambiario y comercial. La mayoría de las devaluaciones de los países de los Grupos B y C fueron necesarias debido a las estrechas relaciones comerciales y financieras de esos países con el Reino Unido y Francia. Estas devaluaciones se hicieron no tanto para corregir un desequilibrio fundamental como para evitar repercusiones desfavorables en las relaciones comerciales y financieras externas. De ahí que puedan observarse algunas diferencias en cuanto al efecto en el comercio exterior de los dos grupos principales. Las principales conclusiones de este trabajo son: 1) Como la mayor parte de las devaluaciones del Grupo A fueron acompañadas por una reforma del sistema cambiario y comercial, la devaluación "efectiva" en términos del impacto en los precios en moneda nacional de los bienes exportados e importados fue considerablemente menor que la devaluación nominal. Esto contrasta con la experiencia de los países industriales en general, así como el análisis teórico simplificado de la política de tipos de cambio. También en los países de los Grupos B y C, la devaluación "efectiva" fue menor que la "nominal", debido a que los principales países importadores y exportadores tomaron medidas semejantes simultáneamente. 2) En casi todos los casos del Grupo A, los ingresos de exportación fueron mucho mayores en el trienio posterior a la devaluación, en comparación tanto con la tendencia a mediano plazo como con el trienio anterior a la devaluación. Uno de los principales factores fue la transferencia de recursos al sector externo provocada por la devaluación. Sin embargo, en varios casos cuando lo que precipitó la devaluación fue un acontecimiento adverso reversible, como una mala cosecha o una reducción de los precios mundiales de las exportaciones, una parte del incremento de los ingresos de exportación se tradujo en el aumento natural con respecto al mínimo anterior a la devaluación. Esta impresión general quedó confirmada cuando se hizo un ajuste para el incremento de la demanda de importaciones de los países industriales. 3) Las pruebas fueron un tanto ambiguas con respecto a la reacción de la oferta, medida por la tasa de crecimiento del volumen de exportación de los principales productos primarios. Esto puede deberse en parte a que en muchos casos el precio en moneda nacional que reciben los productores de los principales productos primarios de exportación no se modifica al mismo ritmo de la devaluación. Además, puede haber desfases en la reacción de la oferta de ciertos productos primarios. 4) En casi la mitad de los países del Grupo B, principalmente los que tuvieron tasas "efectivas" de devaluación más altas, se produjo un efecto expansionista considerable en la exportación. Entre los otros, algunos fueron afectados por acontecimientos exógenos adversos. Sólo en cinco países del Grupo C la devaluación tuvo efectos expansivos en la exportación, debido tanto a la baja tasa efectiva de devaluación como a la importancia de factores distintos del incentivo de los precios, ya que muchos países de este grupo se encuentran en las primeras fases de desarrollo económico. 5) La importación no tendió a acelerarse ni a desacelerarse inmediatamente antes de la devaluación. En la mayoría de los casos, continuó creciendo en el período posterior a la devaluación y, casi siempre, a una tasa más alta que antes. Esto sugiere que los efectos de la devaluación en los precios fueron contrarrestados con creces por otros factores, como un nivel más alto de actividad económica interna debido a la expansión de la exportación, las medidas de liberalización de las importaciones y la mayor disponibilidad de divisas derivada del aumento de la exportación y las entradas de capitales.

Suggested Citation

  • Avinash Bhagwat & Yusuke Onitsuka, 1974. "Export-Import Responses to Devaluation: Experience of the Nonindustrial Countries in the 1960s (La réaction des exportations et des importations à la dévaluation: l'expérience des pays non industri," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 21(2), pages 414-462, July.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:21:y:1974:i:2:p:414-462
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