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Abstract
The hypothesis that price expectations exercise at least a partially independent influence on actual price behavior is empirically tested. The method used, which differs from earlier analyses, quantifies data from qualitative price surveys to derive an explicit time series of price expectations. In brief, the analysis shows that there is empirical evidence that price expectations influence the actual rate of inflation and that price expectations depend to a large degree on past experience, on past rates of inflation, and demand pressures. The analysis suggests, therefore, that the actual rate of inflation at any point in time depends on three principal factors: (1) cost pressures, (2) demand pressures, (3) the rate of inflation experienced in the recent past through its effect on formation of current price expectations. These conclusions, if valid, have important policy implications. In a situation of accelerating inflation it may be very difficult to moderate the pace of inflation by means of demand management policies applied in conventional degree. It is unlikely to be sufficient for such policies to bring pressures on capacity down to some medium-term norm, because the analysis suggests that it is necessary not only to eliminate excess demand pressure but also to take action to offset the inflationary pressure built up as a result of recorded past price performance. In other words, demand management policy must be sufficient inter alia to break rising price expectations. This approach implies that a "break" in such expectations can be achieved by demand management policies only at the cost of an unusually high degree of restrictiveness and associated cost in unemployment. However, the analysis suggests that, when price expectations have been broken by such policies and the contemporary rate of inflation is thus acceptably moderate, it would be possible for unemployment to return to its earlier lower level and for demand management policies to be restored to the earlier single role of avoidance of excess demand pressure. Thus, very tight demand management policies in the short term may be a means of improving the unemployment-inflation trade-off in the medium term. It is pointed out, however, that an alternative approach for breaking built-up price expectations would be the implementation of prices and incomes policies, possibly involving a wage-price freeze. Arguably, such an approach could mitigate the degree of severity of the restrictive demand management policies that would be required if inflationary expectations were to be broken by such measures alone, while it may offer a broadly similar prospect for an improvement in the unemployment-inflation trade-off in the medium term. /// Dans cette étude, l'hypothèse selon laquelle les anticipations exercent sur le comportement des prix une influence presque autonome, ou au moins partiellement indépendante, est mise à l'épreuve des données empiriques. La méthode utilisée à cette fin, qui diffère des analyses antérieures, consiste à attribuer des valeurs numériques à des données tirées d'études qualitatives sur les prix, pour parvenir à la dérivation d'une série chronologique explicite des anticipations concernant les prix. En résumé, l'analyse montre que les données de l'observation semblent confirmer deux choses: d'une part, les anticipations de prix influent sur le taux effectif d'inflation et d'autre part, ces anticipations dépendent à leur tour, dans une large mesure, des expériences passées, des taux d'inflation constatés dans les périodes antérieures et des pressions exercées par la demande. L'analyse laisse entendre, en conséquence, que le taux effectif d'inflation est à tout moment fonction de trois facteurs principaux: 1) les tensions sur les coûts, 2) les pressions de la demande et 3) le taux d'inflation observé dans la période récente, dans la mesure où il détermine l'élasticité des anticipations. Ces conclusions, si elles sont valables, entraînent d'importantes implications au plan de la politique économique. Dans une situation d'inflation galopante, il peut s'avérer très difficile de modérer le rythme de l'inflation au moyen des instruments de la politique de gestion de la demande, si cette politique est appliquée à des doses classiques. En effet, il est improbable que des mesures de cette nature suffiront pour réduire les pressions qui s'exercent sur le potentiel de production et pour les ramener à un niveau comparable à celui que l'on observe dans le moyen terme, car, dans ce cas, il ne s'agit pas seulement d'éliminer la pression de la demande excédentaire, mais encore, de prendre des mesures pour contrebalancer les tensions inflationnistes, lesquelles se trouvent renforcées par les prévisions que font les agents économiques en se fondant sur leur expérience de l'évolution des prix dans le passé. En d'autres termes, la politique de gestion de la demande doit être suffisamment énergique pour parvenir, entre autres choses, à casser le processus d'amplification des élasticités d'anticipation. Or, cette manière de voir implique que la politique de gestion de la demande ne pourra donner un coup d'arrêt au crescendo des anticipations qu'au prix de restrictions exceptionnellement sévères de la demande, et, partant, d'une aggravation du chômage. Néanmoins, et selon les conclusions de l'analyse, une fois qu'une telle politique conjoncturelle parvient à freiner l'amplification des anticipations et que le taux d'inflation dans la période courante est revenu à un niveau modéré et acceptable, le chômage pourrait retomber au niveau peu élevé auquel il se maintenait antérieurement, et la politique de gestion de la demande, quant à elle, pourrait se concentrer à nouveau sur l'unique objectif qui lui était précédemment assigné, c'est-à -dire éviter que la demande ne devienne excédentaire. Il s'ensuit que le recours, dans le court terme, à une politique très restrictive de gestion de la demande pourrait être le moyen d'atténuer, dans le moyen terme, les effets de la compensation qui s'opère entre le chômage et l'inflation. L'étude indique, toutefois, qu'il existe une autre méthode pour freiner l'amplification des élasticités d'anticipation, et qui serait le recours à une politique des prix et des revenus, avec un blocage éventuel des salaires et des prix. On peut valablement soutenir que cette solution pourrait atténuer les effets défavorables que ne manquerait pas d'entraîner une politique restrictive de gestion de la demande, si une telle politique était appelée, à elle seule, à freiner le cours des anticipations inflationnistes. En outre, la politique des prix et des revenus offre des perspectives à peu près comparables en ce qui concerne l'atténuation des effets de la compensation qui s'opère dans le moyen terme entre le chômage et l'inflation. /// En este trabajo se somete a prueba empÃrica la hipótesis de que las expectativas de precios ejercen una influencia al menos parcialmente independiente en el comportamiento real de los precios. El método empleado, que difiere de los análisis anteriores, cuantifica los datos de estudios cualitativos de los precios para derivar una serie cronológica explÃcita de las expectativas de precios. En resumen, el análisis indica que hay pruebas empÃricas de que las expectativas de precios ejercen influencia en la tasa efectiva de inflación y de que dependen en alto grado de la experiencia pasada, de las tasas pasadas de inflación y de las presiones de la demanda. Por consiguiente, el análisis sugiere que la tasa efectiva de inflación en cualquier momento depende de tres factores principales: 1) las presiones de los costos, 2) las presiones de la demanda y 3) la tasa de inflación en el pasado reciente, por su efecto en la formación de las expectativas sobre los precios corrientes. Estas conclusiones, de ser válidas, tienen importantes consecuencias de polÃtica. En una situación de inflación acelerada puede ser muy difÃcil moderar el ritmo de inflación por medio de polÃticas de la demanda aplicadas en la forma tradicional. No es probable que baste con que estas polÃticas reduzcan la presión sobre la capacidad a determinado nivel a medio plazo, porque según el análisis no sólo es necesario eliminar el exceso de presión de la demanda, sino también tomar medidas para contrarrestar la presión inflacionista, resultado del comportamiento de los precios en el pasado. Es decir, la polÃtica de la demanda tiene que bastar, entre otras cosas, para frenar las expectativas de subida de los precios. Este método supone que el "freno" sólo puede lograrse con las polÃticas de la demanda a expensas de restricciones desusadamente altas y al consiguiente costo de desempleo. Ahora bien, el análisis sugiere que, cuando la polÃtica de la demanda aplicada en esta forma pone coto a las expectativas de precios, y la tasa de inflación contemporánea es aceptablemente moderada, es posible que el desempleo vuelva a su nivel previo más bajo y que las polÃticas de la demanda puedan volver a desempeñar la sola función anterior de evitar el exceso de presión de la demanda. AsÃ, las polÃticas muy estrictas de la demanda a corto plazo pueden ser un medio para mejorar la relación de correspondencia desempleo-inflación a medio plazo. Con todo, se indica que otro posible método de frenar las expectativas de subida de los precios podrÃa ser poner en práctica polÃticas de precios e ingresos, posiblemente con una congelación precios-salarios. Cabe argumentar que este método podrÃa mitigar el grado de severidad de las polÃticas restrictivas de la demanda que se necesitarÃa para que las expectativas inflacionistas puedan frenarse con dichas medidas exclusivamente, en tanto que quizá ofrezca posibilidades semejantes para mejorar la relación de correspondencia desempleo-inflación a medio plazo.
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- Dr. Godwin Chukwudum Nwaobi, 2005.
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- Konig, Heinz & Nerlove, Marc & Oudiz, Gilles, 1981.
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